titre


 

Catherine et cie


Comédie
Réalisation : Michel Boisrond
Scénario : Catherine Breillat, Léo L. Fuchs, Michel Boisrond
Adaptation : Catherine Breillat, Léo L. Fuchs
Auteur adapt. : Edouard de Segonzac
Production : Viaduc Productions, Oceania Prod. Intern. Cinem. (Rome)
Producteur : Léo L. Fuchs
Dir. de prod. : Roger Debelmas
Image : Richard Suzuki
Son : Guy Villette
Décors : François de Lamothe
Montage : Jacques Witta, Marie-Hélène Baudet
Musique : Vladimir Cosma
Sortie salle : 22 octobre 1975
Distribution : Warner Bros, Columbia
Couleurs
Procédé : Eastmancolor
Durée : 100 mn
Pays prod. : France
Interdit aux moins de 13 ans
     




 

INTERPRETES :

Jane Birkin (Catherine) / Patrick Dewaere (François) / Jean-Claude Brialy (Guillaume) / Vittorio Caprioli (Moretti) / Jean-Pierre Aumont (marquis de Puisargue) / Mehdi (Thomas) / Nathalie Courval (Manve)

SUJET :

Après avoir perdu ses illusions en croyant aux promesses faites par un "séducteur" français, Catherine, une jeune et jolie Britannique, se retrouve seule à Paris, sans logement, ni argent. Mais, Catherine après les premiers instants de panique écoulés, reprend le dessus et, grâce à son charme, son franc-parler et sa décontraction, se fait inviter à une soirée donnée par un agent de change, dont elle occupe la chambre à coucher, sans façon. Séduit par cette fille "nature", Guillaume consent à ne pas abuser d'elle et, pour satisfaire une curiosité qu'il comprend d'ailleurs mal, il explique du mieux possible le fonctionnement du système en général et des sociétés anonymes en particulier. Forte de ces conseils, Catherine organise à sa manière sa propre entreprise: elle loue un splendide appartement et "engage" autant d'actionnaires que la semaine compte de jours. Ainsi, du lundi au vendredi, Guillaume, Moretti, un industriel italien, le marquis de Puisargue, un grand amateur d'art, Thomas, un adolescent délaissé par ses riches parents, puis Grandin, l'éditeur, et enfin François, l'architecte, se succèdent chez elle et apportent chacun leur contribution financière au standing de la jeune femme. Très vite, celle-ci se retrouve à la tête d'une petite fortune que Guillaume fait adroitement et gratuitement fructifier par d'heureuses spéculations boursières. A la suite de plusieurs opérations particulièrement lucratives, Catherine offre à ses amis une grande soirée, au cours de laquelle chaque "actionnaire" est remboursé de son prêt initial. Amoureux et se sachant aimé, François profite de la réception pour tenter de soustraire définitivement Catherine aux exigences des autres, mais elle refuse de rompre les conventions établies librement et c'est finalement lui qui doit démissionner de la société. Durement éprouvée par ce départ, Catherine ne retrouve sa joie et son sourire qu'au sortir du mariage de François, lorsque celui-ci lui confie son désir de revenir la voir le samedi et peut-être le dimanche, si elle y consent…

 

POINTS DE VUES :


" ... On aurait aimé que tout ces messieurs fassent autre chose que participer à une sarabande de pantins sans consistance. Catherine n'a pas voulu et Boisrond non plus. Alors du brillant on passe vite au clinquant et de l'amusement au désenchantement ".

Robert Chazal, France-Soir

" ... Si vous admettez de regarder de bons comédiens s'embarquer dans une gaudriole de mauvais goùt où Patrick Dewaere et Vittorio Caprioli sont les plus brillants ; si vous vous intéressez au cinéma fané et à la comédie de boulevard grivoise... Sinon Catherine et Compagnie est un film que l'on souhaite oublier très vite. Ce sera facile. "

Jean-Luc Douin, Télérama

"Fort bien joué par des acteurs sympathiques, dans des décors agréables, le film commence à un rythme assez allègre... Une comédie faussement féministe, où la femme triomphe en vendant ses appas - consciemment, allégrement - puisque c'est, pour elle, la seule insertion sociale possible, apparemment. "

Jacqueline Lajeunesse, La Saison Cinématographique




 

PHOTOS ( encore plus de Photos au chapitre photographies ):


 

VIDEO :     AUDIO :


Musique : Vladimir Cosma