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La maison sous les arbres


Drame
Réalisation : René Clément
Scénario : Sydney Buchman, Eleonor Perry
Adaptation : Daniel Boulanger, René Clément
Auteur adapt. : Arthur Cavanaugh
d'après le roman de Arthur Cavanaugh 'The Children Are Gone'.
Production : Corona Films, Films Pomereu (Les), Océania Films
Prod.Délég. : Robert Dorfmann, Bertrand Javal
Image : Andreas Winding
Musique : Gilbert Bécaud
Sortie salle : 02 juin 1971
Distribution : Films Corona (Les)
Couleurs
Procédé : Eastmancolor
Durée : 100 mn
Pays prod. : France, Italie





     




 

INTERPRETES :

Faye Dunaway (Jill) / Frank Langella (Philip) / Barbara Parkins (Cynthia) / Karen Blanguernon / Raymond Gérôme / Michele Lourie / Patrick Vincent / Maurice Ronet/ Patrick Dewaere



SUJET :

La mésentente s'est glissée entre Jill et Philip, depuis qu'ils vivent à Paris avec leurs deux enfants. Philip travaille comme spécialiste scientifique dans une maison d'édition. Jill, elle, se sent abandonnée; même si Cynthia, la meilleure amie du couple essaie de l'aider. En fait, ses seules joies sont les rapports qu'elle a avec ses enfants. Mais, un jour, ceux-ci sont enlevés. L'Inspecteur Chameille soupçonne Jill de déséquilibre pathologique et la met en prison. Toutefois, Jill se remémore un détail qui convainc l'inspecteur de son innocence et fait repartir l'enquête. Libérée, Jill rentre chez elle, où Philip dévoile à Cynthia la raison de l'enlèvement: une toute puissante organisation le poursuit afin qu'il accepte de devenir pour elle un agent d'espionnage industriel. Jill comprend alors tout ce qui, en son mari, lui apparaissait étranger; à cet instant, malgré leur malheur, Jill et Philip ne font qu'un comme autrefois. Le lendemain, Jill se rend chez Cynthia. Celle-ci accepte de l'aider mais, très vite, est abattue. Aidés de la police, Jill et Philip retrouvent leurs deux enfants sains et saufs.





 

POINTS DE VUES :


" Film dont les incohérences et le caractère arbitraire en sont compensés ni par le "suspens" ni par le brio de la mise en scène, et tout au long duquel on ne cesse de se demander où Clément veut en venir et quel genre d'histoire il raconte "

Jean de Baroncelli, Le Monde

" On préférerait, bien entendu, voir Clément travailer sur un canevas plus solide, mais il faut bien reconnaître que tel quel, le film produit une impression profonde sur le spéctateur qui échappera difficilement à son envoûte ".

André Lafargue, Le Parisien

" Amoureux de l'image de la technique, Clément et son directeur de la photo ont accompli un travail d'orfèvre : jamais on n'avait vu Paris sous cet angle, jamais la mélancolie et l'inconfort n'ont rendu suspens plus malsain. En éliminant toute émotion superficielle, Clément voulait faire un film à travers l'œil d'un témoin. Il considère qu'il s'agit pour lui d'un essai de cinema objectif ".

Henry Chapier, Combat






 

PHOTOS :


 

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Extrait du film : ( environ: 668 Ko )