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Le juge fayard dit "le sheriff"


Policier
Réalisation : Yves Boisset
Scénario : Yves Boisset, Claude Veillot,
Luc Béraud
Dialogues : Claude Veillot
Production : Action Films, SFP Cinéma, Filmédis
Prod.Délég. : Yves Gasser
Prod.exéc. : Yves Peyrot
Dir. de prod. : Bernard Lorrain
Image : Jacques Loiseleux
Son : Michel Chamard
Décors : Serge Sommier, Laurent Chanet
Montage : Albert Jurgenson, Laurence Leininger
Musique : Philippe Sarde
Sortie salle : 12 janvier 1977
Distribution : CCFC
Couleurs
Procédé : Eastmancolor
Durée : 112 mn
Pays prod. : France
Récompense : Prix Louis Delluc
     






 

INTERPRETES :

Patrick Dewaere (Jean-Marie Fayard) / Aurore Clément (Michelle Louvier) / Philippe Léotard (Inspecteur Marec) / Michel Auclair (le docteur) / Jean Bouise (procureur général Arnould) / Jean-Marc Thibault (Camus) / Daniel Ivernel (Marcheron) / Jean-Marc Bory (Lucien Degueldre) / Henri Garcin (Substitut Picot) / Jacques Spiesser (Jacques Steiner) / Marcel Bozzuffi (le capitaine) / Yves Afonso (Lecca) / Roland Blanche (Paul Lecourtois dit Paulo) / Bernard Giraudeau (juge Davoust) / Roger Ibanez (un des deux frères Sotero) / Jacques Zanetti (un des deux frères Sotero) / Myriam Mézières (Jenny Alfaric dite la belle Je) / Odile Poisson (Pichon) / René Bouloc (journaliste) / Philippe Brizard (directeur de la prison) / Luc Florian (Keller) / Maurice Dorléac (président Chazerad) / Marie-Pierre de Gérando (Fougerolles)

SUJET :

Un jeune juge d'instruction, Jean-Marie Fayard, surnommé "Le Shériff" en raison des méthodes plutôt musclées qu'il emploie pour exercer son métier, se voit confier une sombre histoire de hold-up dans laquelle l'un des malfrats, pourtant reconnu formellement par sa victime, possède un solide alibi. Mais Fayard découvre que le suspect est employé dans une société de gardiennage dirigée par l'ancien commissaire de police Marcheron. Persuadé que le gangster a bénéficié d'un alibi de complaisance, Fayard pousse alors plus avant ses recherches. L'inspecteur de police Marec, le renseigne sur les agissements d'une redoutable bande de malfrats qui a des appuis trés hauts placés et dont le chef est pour le moment en prison. Il comprend qu'un "gros coup" va avoir lieu. Mais c'est un transport de fond qui est "scientifiquement" attaqué quelque temps après. Mais, au cours de la fusillade qui suit, l'un des malfaiteurs est blessé et capturé. Il parle sur son lit d'hopital et le juge ainsi que le policier constituent un dossier accablant à l'encontre d'importantes personnalités du monde des affaires et de la politique. C'est alors que Fayard est abattu comme un chien, un soir, sous une voiture par des inconnus alors qu'il rentrait chez lui avec sa petite amie…

 

POINTS DE VUES :


« Voici enfin le film coup-de-poing qui secoue la léthargie du cinéma français... »

Pierre Billard, le Journal du Dimanche

« Yves Boisset veut faire un cinéma qui dérange et "fasse réfléchir". Mais le cinéma qu'il nous donne est le plus conformiste qui soit. Ce qui serait "dérangeant", ce serait de nous montrer un juge intègre, quoique traditionnaliste, et qui croit qu'un magistrat est fait pour appliquer les lois, non pour les contester et faire de la politique. »

Michel Mohrt, le Figaro

« Yves Boisset s'est inspiré d'une actualité récente. Il est facile d'identifier Fayard au juge Renaud, assassiné à Lyon, le 2 juillet 1975... Comme Boisset est un grand admirateur de cinéma américain et comme il pense que le cinéma politique doit se donner toutes tes armes du cinéma spectaculaire, il construit tout son film à partir d'une rencontre entre la Série Noire et la satire politique. II se fait ainsi le champion d'un cinéma authentiquement populaire et, malgré certains schématismes, la réussite est certaine. »

Raymond Lefevre, La Saison Cinématographique

« ... Félicitations au comédien Patrick Dewaere ; il est entré sans effort dans la peau du personnage. Une peau semblable à celle du juge Renaud, qui finit naguère par avoir la pègre lyonnaise. »

Jean-Paul Grousset, le Canard Enchaîné


 

PHOTOS ( encore plus de Photos au chapitre photographies ):


 

VIDEO :     AUDIO :


Extrait du film : ( environ: 856 Ko )
Musique : Philippe Sarde
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