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Lily
aime moi
Comédie
Réalisation : Maurice Dugowson 
Scénario : Michel Vianey
Adaptation : Maurice Dugowson
Production : Caméra One
Producteur : Michel Seydoux
Dir. de prod. : Jean-Pierre
Spiri-Mercanton
Image : André Diot
Son : Jean-Pierre Ruh
Décors : Raoul Albert
Montage : Cécile Decugis
Musique : Edgardo Canton
Sortie salle : 30 avril 1975
Distribution : Caméra One
Couleurs
Procédé : Eastmancolor - Panoramique
Durée : 105 mn
Pays prod. : France
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INTERPRETES
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Rufus
(Claude) / Jean-Michel Folon (François) / Patrick Dewaere
(Johnny) / Zouzou (Lily) / Roland Dubillard (l'intellectuel) / Juliette
Gréco (Flo) / Roger Blin (le père de Lily) / Tatiana
Moukhine (mère de Lily) / Jean-Pierre Bisson (le frère
de Flo) / Anne Jousset (auto-stoppeuse) / Maurice Vallier (rédacteur
chez François) / Andréas Voutsinas (le barbu de chez
Flo) / Miou-Miou (la fille dans le café) / Henri Jaglon (invité
chez Flo)
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SUJET
:
François
est un modeste journaliste dont les enquêtes et les reportages,
qu'il faits n'intéressent pas son rédacteur en chef
qui, systématiquement leur préfère un sujet
plus à la mode. Aussi François n'est pas étonné
de se voir confier un article sur la vie et les préoccupations
d'un ouvrier "P 3". Il se rend alors chez Claude, qu'un
délégué syndical lui a recommandé pour
son sérieux, mais il arrive en plein drame. Claude n'a pas
envie de parler de son métier, car Lily sa femme vient de
le quitter. Pour le distraire, François l'emmène donc
voir boxer un ami: Johnny Cask. Pour ne pas contrarier ses nouveaux
amis, Claude fait un effort pour leur être agréable
et participer à leur gaîté, mais il ne parvient
pas à oublier Lily. D'ailleurs au hasard des rencontres,
il se confirme même qu'aucune autre femme ne peut la remplacer.
Aussi François et Johnny, décident de changer de tactique;
ils vont, dès lors, tout entreprendre pour que le couple
se réunisse. Mais, Claude décide de passer lui-même
à l'action. Après plusieurs jours dans un arbre situé
face à la maison de ses beaux-parents, où Lily s'est
réfugiée, Claude voit enfin sa persévérance
récompensée. Lily accepte de l'écouter, de
lui parler, d'entendre ses explications, et consent à regagner
le domicile conjugal...
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POINTS
DE VUES :
"...La
fenêtre de Zouzou-la-Fugueuse. Et encore cette réception
un peu folle chez Gréco. Et aussi les dialogues de Folon
et Zouzou. Bref, cette Lily mérite vraiment qu'on l'aime...
"
Robert Chazal, France-Soir
"...Entre la fantaisie et la raison, l'ironie et l'émotion,
le rêve et l'enquête, la gratuité et la rigueur,
ce film maintient un équilibre moins fragile qu'ïl ne
paraît. Comme certaines virtuosités de voltige, il
masque derrière son aisance le sérieux de son travail
et de son propos. "
Etienne Fuzellier
" Charme, gaieté, tendresse, délice, fraternité,
agilité. Maurice Dugowson conduit son film comme on crée
une mélodie, avec des pauses, des vagabondages, des fous-rires,
des rencontres. Tout cela ressemble à une chanson de Charles
Trenet... Un film qui ne manque pas de dire beaucoup plus qu'il
n'en a l'air sur la condition ouvrière. Un ton nouveau, inattendu
dans le cinéma français. Un Cassavetes en rose pâle
et en fraicheur. "
Henri Béhar, La Saison cinématographique
Il est bien rare qu'un film français choisisse pour "héros"
un ouvrier. Le romancier Michel Vianey (qui devait passer, peu après,
à la réalisation) a écrit un scénario
d'autant plus original que son ouvrier est doté de cette
"richesse" qui n'appartient, d'habitude, qu'à la
nouvelle bourgeoisie du cinéma : une crise conjugale et un
chagrin d'amour. Maurice Dugowson, réalisateur venu de la
télévision, nous propose ici une vision tendre, mélancolique
et juste d'une réalité sociale négligée,
par l'utilisation de comédiens "non psychologiques"
(Rufus, le dessinateur Folon, Patrick Dewaere alors tout juste révélé
par "Les Valseuses" de Bertrand Blier, et Zouzou), par
des dialogues à l'emporte-pièce, poétiquement
vrais, et par une vive sympathie à l'égard de personnages
qui sont, du fait de leur position sociale peu brillante, des perdants
de la vie. Le titre de cette comédie est emprunté
au poète russe Maïakowski qui, avant de se suicider,
écrivit à Lily Birk, "Lily aime-moi".
Jacques Siclier
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PHOTOS
( encore plus de Photos au chapitre
photographies ):
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VIDEO
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AUDIO : |
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Extrait
du film : ( environ: 640 Ko )
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